Je viens de quitter la douce et romantique ville de Kanazawa pour visiter Tokyo, la frénétique capitale japonaise. Les deux villes sont séparées par 410 km et sont directement reliées par le train Shinkansen en à peine 3 heures. Tokyo est la 4ème et dernière étape de mon voyage au Japon après Osaka, Kyoto et Kanazawa, et c’est également la dernière étape de mon grand voyage de dix mois. Je n’y passerai malheureusement pas assez de temps !
Tokyo, anciennement nommée Edo constitue abrite la majorité des institutions du pays. La ville, divisée en 23 arrondissements est immense avec une superficie de 2145 km2, soit près de 20 fois plus que la capitale française et compte 13 millions d’habitants.
Je vais connaître un gros coup de stress et un grand moment de désespoir en arrivant dans l’immense gare de Shinjuku. C‘est le grand hub ferroviaire de l’ouest de Tokyo qui est conçu autour de plusieurs immenses centres commerciaux au-dessus et autour des voies. C’est la plus grande gare du monde au niveau du trafic puisqu’elle accueille quotidiennement près de 3,53 millions d’usagers et la deuxième plus grande gare du monde en superficie après la gare de Nagoya. Elle s’étend entre les arrondissements de Shibuya et de Shinjuku et comporte plus de 200 sorties, en incluant les sorties de métro.
Avec mon absence totale de sens de l’orientation, autant vous dire mon grand désarroi face aux plans du métro ! j’étais complètement perdue !!!
J’ai fini par sauter dans un taxi qui m’a déposée devant la location que j’avais réservée sur Airbnb pour 4 jours. J’arrive dans un immense immeuble assez glauque et prends les clés dans un boitier extérieur. Pour la première fois en dix mois de voyage, je tombe sur un appartement sale, humide et sans wifi. Le propriétaire est aux abonnés absents et reste injoignable. Je décide donc de quitter la location dès le lendemain matin et me mets à la recherche d’un hôtel dans le quartier. Après une journée de recherche (et donc, une journée de visite perdue…), je trouve un hôtel à un prix abordable dans le quartier de Shinjuku, l’un des quartiers les plus animés de Tokyo, et l’un des plus chauds aussi apparemment, à voir la quantité impressionnante de Love Hotels !
Alors, par où commencer une visite de Tokyo en trois jours ? J’ai à nouveau fait appel à l’association Japon Safaris, comme je l’avais préalablement fait à Osaka. J’avais vraiment apprécié d’avoir visité la ville avec un guide photographe qui avait organisé un circuit sur-mesure en tenant compte des souhaits des voyageurs. C’est un gain de temps, d’argent et d’intérêt indiscutables que d’être accompagnée de quelqu’un qui connaît bien la culture japonaise et va m’aider à visiter Tokyo de façon personnalisée.
Commençons la visite !
Visiter Tokyo en trois jours est un pari qui nécessite une bonne organisation. La façon la plus simple et la plus efficace pour visiter la mégalopole la plus peuplée du monde est de procéder quartiers par quartiers. Chaque quartier a ses spécificités et ses attraits, et cela permet ainsi de varier les plaisirs.
Le plus pratique au niveau des transports pour l’essentiel de vos déplacements est d’utiliser la ligne de métro Yamanote, dont le tracé circulaire dessert la plupart des lieux à voir pour visiter Tokyo pour la première fois.
J’ai manqué de temps pour visiter tous les quartiers et me suis concentrée sur les quartiers de Shinjuku, Shibuya, Marunouchi , Akihabara, Odaïba, Manseibashi et Yanaka .
Quartier Shinjuku
C’est l’un des quartiers les plus animés de Tokyo, un haut lieu de la vie nocturne et un paradis pour les amateurs de shopping. Shinjuku fourmille d’activités et de monde dans ce qu’on appelle la « skyline » de la capitale, avec sa succession de gratte-ciel et de grands magasins tous plus impressionnants les uns que les autres. C’est aussi le quartier qui abrite le gouvernement de la préfecture et les quartiers d’affaires. Impossible de visiter Tokyo sans passer par Shinjuku ! C’est un quartier affolant qui vit avec la même intensité de jour comme de nuit.
Emportée par la foule (comme l’aurait dit Edith Piaf…), je me suis retrouvée portée par le flot de visiteurs et n’ayant pas de destination précise, je n’ai pas résisté. C’est l’univers de l’hyper-consommation dans un environnement ponctué par une multitude de sollicitations lumineuses et sonores. Je me sens submergée par les néons, les videos publicitaires qui défilent sur les façades, les annonces et publicités sonores crachées de façon incessante à plein volume… Je ne sais plus où donner de la tête et ne comprends pas comment des gens peuvent vivre ici. C’est à voir, c’est exceptionnel… mais seulement lorsque l’on y est de passage ! Heureusement pour ses habitants, le quartier abrite aussi l’un des plus grands parcs de Tokyo et ses 1 500 cerisiers en fleurs au printemps, le Shinjuku Gyoen que je n’ai pas visité.
Quartier Shibuya
Shibuya est un autre quartier jeune et « branché » de la ville. C’est un paradis pour les fans de mode, avec une concentration de grands magasins de marques internationales haut de gamme incroyable. Comme tout touriste qui se respecte, je vais voir le Shibuya Crossing. C’est l’un des carrefours les plus célèbres du monde avec ses passages piétons qui s’entrecroisent en diagonale. 2,4 millions personnes traversent la place chaque jour, soit 2 500 personnes qui traversent la place à chaque feu vert pour les piétons ! La circulation des véhicules est complètement arrêtée pendant cinquante-cinq secondes pour permettre aux piétons de traverser l’intersection en toute sécurité.
C’est très impressionnant de voir cette marée humaine qui traverse à chaque feu vert. On dirait une nuée de petites fourmis qui se hâtent de traverser dans tous les sens…
Je ne manque pas non plus d’aller voir la célèbre statue du chien Hachiko, près de la gare de Shibuya. Ce chien est devenu une célébrité grâce au film américain Hatchi qui raconte son histoire. Chaque jour, Hachikô accompagnait son maître à la gare de Shibuya et revenait seul le chercher au même endroit le soir. Mais un jour, Hidesaburō Ueno, le maître de Hachikô décède lors d’une conférence à l’université suite à une hémorragie cérébrale. Hachikô l’attendra ce soir là et continura de se rendre jour après jour à la gare pour guetter son retour… Cette attente dura près de 10 ans, jusqu’au décès de Hachiko.
Aujourd’hui symbole de fidélité et de loyauté au Japon, Hachikô est surnommé Choken, le chien fidèle. Cette place est devenue un lieu de rendez-vous pour les habitants tokyoïtes.
De Shibuya au sanctuaire Meiji-Jingu
Tokyo réserve des surprises à chaque coin de rue ! En quelques instants, je passe du quartier hallucinant de Shibuya à celui, beaucoup plus spirituel du sanctuaire de Meiji-Jingu.
En fait, je passe de l’univers fiévreux des temples de la consommation à celui plus zen et traditionnel des temples shinto…
Cet immense complexe shintoïste construit entre 1912 et 1920, est situé au cœur d’un parc de 130 000 arbres offerts par la population japonaise pour honorer la mémoire de l’Empereur Meiji et de son épouse, l’impératrice Shôken. Cet empereur a révolutionné le Japon en occidentalisant la société et en faisant évoluer le système politique japonais qui a permis au pays de s’ouvrir au monde.
Avant d’entrer dans le sanctuaire, je fais un arrêt à la fontaine d’ablution. Je regarde comment font les japonais et prends une louche en bois au long manche (temizuya) afin de me purifier les mains et la bouche. Les japonais joignent ensuite leurs mains à hauteur de visage, s’inclinent et de se recueillent. Ce rituel de purification se fait dans la lenteur, le respect et le silence. Comme aux abords des autres temples shinto que j’ai visités durant mon séjour, je retrouve des omikuji suspendus aux branches des arbres. Ce sont des horoscopes japonais qui vous prédisent plus ou moins de chance. Si votre prédiction est mauvaise, vous pouvez la conjurer en l’accrochant aux branches d’un arbre, et laisser ainsi votre mauvais sort derrière vous. Comme c’est écrit en japonais, je n’ai pas pris le risque de rapporter avec moi un mauvais présage ! En revanche, j’ai acheté un ema, c’est à dire une tablette votive en bois sur laquelle on peut exprimer dans sa langue un voeu ou une prière. L’ema est ensuite accroché sur un présentoir dans l’enceinte du temple afin que les prêtres adressent les messages aux kami, les divinités vénérées dans la religion shintoïste.
Le sanctuaire Meiji est un lieu où l’on ressent une grande sérénité. Si vous le pouvez, essayer d’y aller un week-end, le sanctuaire accueille régulièrement des cérémonies de mariage traditionnel, particulièrement spectaculaires.
Rendez-vous au Forum International
Ma deuxième journée de visite commence par un rendez-vous dans le quartier Marunouchi au « Tokyo International Forum » avec Ronan de Japon Safaris. Il m’y attend en compagnie d’un couple avec deux jeunes garçons. Ayant réservé ma journée de visite très tardivement, je vais partager le circuit programmé pour cette famille. La structure de verre et d’acier du bâtiment est réellement impressionnante. Avec son plafond en forme de coque de bateau, l’architecture évoque un immense navire de verre de 207 mètres de long sur 32 mètres de large. L’immense Forum se déploie sur 13 étages de salles de conférences et de concerts et sur 3 sous-sols composés de salles d’exposition d’art contemporain, de restaurants, de cafés et du musée de la calligraphie Mitsuo Aida.
Quartier Hakihabara
Première destination : le quartier d’Akihabara. Prenez une forte dose de geeks inconditionnels des dernières nouveautés en matière d’électronique, d’informatique, d’audio, vidéo, photo, téléphonie… Ajoutez-y la même quantité d’otaku, les amateurs de mangas, anime, jeux vidéo et séries d’animation. Enrichissez le cocktail avec des fans de la pop culture japonaise qui fréquentent les nombreux « Game Centers », les boutiques de figurines, de goodies et de jeux-vidéo et enfin, complétez avec la clientèle grand-public des nombreux magasins érotiques. Vous êtes arrivés dans un quartier détonnant !
Quel que soit votre domaine de prédilection, vous perdrez la tête dans l’un de ces innombrables buildings !
Je ne me retrouve pas vraiment dans les publics « cibles » du quartier, mais j’avoue qu’il est difficile de résister à l’appel des publicités géantes qui tapissent les murs de la Chuo-Dori, l’avenue principale d’Akihabara. J’ai pris énormément de plaisir dans un des game center du quartier en me mesurant avec l’un des ados de la famille sur un jeu de rythme inspiré des tambours traditionnels japonais. Je n’y serais jamais venue seule et j’apprécie le programme concocté par Ronan pour la famille. Je comprends complètement qu’on puisse devenir addict et passer des heures dans l’univers d’Akihabara !
On trouve également dans le quartier de nombreux « Maid Cafés ». C’est le lieu de rendez-vous des otaku où de jolies jeunes filles déguisées en soubrettes traitent les clients comme des rois. Elles les appellent « maître », leur servent à boire et à manger et les distraient avec des animations ponctuées de jeux et de chansons. Leurs tenues de cosplay (contraction de « costume playing« ) sont inspirées des costumes de personnages de jeux video ou de mangas et ne passent pas inaperçues dans le quartier où elles alpaguent les clients. Il est, paraît-il interdit de les photographier…
En conclusion, même si l’on déteste l’électronique et les jeux-vidéo, si l’on n’est pas fan de mangas et que l’on possède une certaine fibre féministe… Akihabara reste un endroit insolite et incontournable lorsque vous partez visiter Tokyo. Il faut au moins venir voir le quartier pour son atmosphère survoltée.
Odaiba, l’île du Gundam géant
Deuxième destination de la journée : l’île artificielle d’Odaiba. Construite sur un polder dans la baie de Tokyo, elle est devenue le lieu privilégié de divertissement des tokyoïtes le week-end. Les immeubles de bureaux y côtoient de grands centres commerciaux et le plus grand parc d’attractions en intérieur du Japon.
Nous y sommes allés en monorail de la ligne Yurikamome (représentée par la lette U sur les plans). Cette ligne de métro est le premier système automatique de transports de Tokyo, commandé par ordinateur et sans conducteur à bord. La ligne de 14,7 km a la particularité d’effectuer un virage de trois quarts de tour sur un pont en spirale avant de traverser le grand pont suspendu Rainbow Bridge. Le Yurikamone dont le nom signifie « mouette rieuse » donne l’impression de glisser sur un coussin d’air au-dessus de la baie de Tokyo. Ronan nous conseille de nous asseoir à l’avant, à la place « virtuelle » du conducteur pour ressentir l’impression de vitesse et admirer la vue. Quelle sensation de démesure en arrivant sur cette île artificielle dans un train sans conducteur !
Ce que vous verrez en premier, et de loin, c’est une immense grande roue de près de 120 mètres de haut. Superbe panorama sur Tokyo garanti si vous grimpez dans l’une de ses cabines ! Autre attraction incontournable du site, un robot de près de 20 mètres de haut à l’effigie de Gundam qui évolue au cours d’un spectacle son et lumière toutes les deux heures entre 11h et 21h30. Changement d’ambiance, un peu plus loin, à côté des plages et devant le Rainbow bridge, avec la statue de la liberté d’Odaiba. La statue avait été prêtée en 1998 par la France pour fêter l’alliance franco-japonaise. Deux ans plus tard, la statue d’origine est retournée en France, mais elle avait tellement marqué le lieu que le Japon décida d’en faire une réplique de 11 mètres de haut.
Vous trouverez sur place tout ce qu’il faut pour passer une journée intense et mémorable en famille : des salles de jeux video, des cinémas, des restaurants, des musées parmi lesquels le musée Miraikan, véritable temple de la technologie japonaise ou le Team Lab border less, un lieu d’expérimentation où sont exposées des oeuvres numériques et interactives… Un Legoland, un parc à thème sur l’automobile, un onsen (source d’eau chaude d’origine naturelle), un spa japonais, et bien d’autres activités de loisirs et de bien-être vous attendent !
Accompagnés de Ronan, nous sommes montés dans le building de Fuji TV qui abrite le siège de la chaîne de télévision japonaise du même nom. Son bâtiment est reconnaissable à sa sphère aérienne de plus 30 mètres de diamètre qui abrite un observatoire perché au 25e étage. De là, la vue est imprenable sur Tokyo et sa baie !
Pause shopping dans le quartier Manseibashi
Pour finir la visite de Tokyo en trois jours et en beauté, Ronan nous entraîne dans le quartier Manseibashi, situé à deux pas du quartier d’Akihabara. Je découvre avec plaisir une galerie marchande d’un genre tout à fait différent de tout ce que j’ai vu jusqu’à présent à Tokyo.
Le centre commerçant se trouve dans une ancienne gare désaffectée, le long d’un canal. À l’origine, la gare de Manseibashi assurait le trafic ferroviaire sur la ligne Chuo. C’est après le séisme de 1923 qui détruisit le bâtiment d’origine que la reconversion de la gare commença. La gare s’est alors transformée en musée avant d’être complètement rénovée en une zone de shopping à l’ambiance tendance, chic et décontractée, avec de nombreuses boutiques de stylistes, de créateurs en tout genre et de magasins à la déco raffinée. L’architecture contemporaine, industrielle et historique du bâtiment lui donne beaucoup de charme, avec ses voûtes en ciment brut et les structures en fonte de l’ancienne gare.
Dans l’entrée principale, la brasserie Hitachino où nous nous installons le temps d’une pause nous propose des bières artisanales originales distillées sur place que nous testons avec un très grand plaisir en cette fin de journée ! Au centre du complexe, on retrouve un espace dédié à l’histoire du site avec une librairie spécialisée et des maquettes des bâtiments d’origine. En empruntant l’un des deux escaliers historiques de l’ancienne gare, on arrive sur ce qui étaient autrefois les quais de Manseibashi. Aujourd’hui, cet espace entièrement vitré sert de plateforme d’observation, particulièrement dans le restaurant qui offre une vue imprenable sur les voies toujours en activité qui surplombent la rivière Kanda.
C’était une journée concoctée par Japon safaris essentiellement pour les enfants, mais qui m’a réservé de bons moments et de belles surprises ! C’est ici que je quitte Ronan et la famille pour rester seule et faire du shopping et le plein de cadeaux à quelques jours de mon retour en France.
Je reprends le fil de mes visites en solo pour cette troisième et dernière journée de visite de Tokyo. Je choisis de visiter Yanaka, un quartier populaire situé au nord-est de la capitale japonaise. L’entrée dans le quartier se fait par une succession d’escaliers et une arcade en métal qui marquent le début de la rue principale, la Yanaka Ginza.
J’ai tout de suite apprécié le rythme ralenti et apaisé de ce quartier authentique et populaire après les visites des quartiers furieusement animés du Tokyo moderne. Les boutiques d’artisanat local, les cafés, les temples et sanctuaires shinto, le cimetière, les habitants qui circulent en vélo, les vieilles maisons traditionnelles en bois, les machiya…. et les innombrables chats illustrent avec charme ce quartier surnommé le « vieux Tokyo ».
Le quartier a échappé au grand incendie d’Edo de 1657, au séisme de 1923 et aux bombardements de 1945. Depuis, ici, pas de grands immeubles, pas de néons, pas de musique à fond, pas de foule ! Yanaka a su garder son authenticité !
Si vous en avez le temps, rendez-visite au Yanesen Tourist Information Center qui est l’office de tourisme local. Il propose de nombreuses activités qui permettent de découvrir la culture locale plus en profondeur : cours de cuisine, cérémonie du thé, calligraphie, port du kimono, poterie, ikebana (art floral)…
En arrivant dans dans la « Yanaka Ginza », vous découvrirez de nombreuses boutiques qui proposent des objets artisanaux traditionnels et de nombreux articles de textile, de décoration, d’arts de la table, de poterie, de bentos, de thés, de getas (chaussures de bois traditionnelles)… Prenez le temps aussi de faire une pause pour vous restaurer dans un salon de thé qui vend des confiseries locales ou dans une petite échoppe qui proposent des spécialités culinaires simples.
Les chats sont omniprésents dans cette jolie rue commerçante. Statues sur les toits, peintures sur les murs, bars à chats, objets de merchandising et chats réels se côtoient dans ce quartier où les habitants ont pris l’habitude de vivre avec eux, de les nourrir et d’en faire un atout de visite du quartier.
Toujours en quête de calme, j’arrive au cimetière Yanaka Reien, un véritable havre de paix et un très beau lieu de promenade. Ce cimetière est un lieu de sérénité pour les habitants du quartier, les promeneurs et les chats qui déambulent entre les tombes. Il est célèbre pour ses cerisiers en fleurs en ce mois d’avril qui bordent son allée centrale, la Sakura dori, C’est dans ce cimetière que se trouvent les tombes d’hommes célèbres telle que celle de Tokugawa Yoshinobu (aussi appelé Keiki), le dernier Shogun de l’époque Edo (1603-1867), ainsi que les tombes de peintres, auteurs, acteurs et hommes politiques célèbres de l’ère Meiji (de 1868 à 1912).
Coucou !
Franchement tout à l’air vraiment dépaysant au Japon. Enfin je pense que je m’en fait toute une idée à cause de la japanimation aussi ! Très bel article !
Merci ! Non, je pense que la réalité est nettement supérieure à l’idée que l’on peut se faire du Japon… Et je suis loin d’avoir tout découvert !