J’ai adoré visiter Bologne, capitale médiévale culturelle, vivante et intensément gourmande de l’Emilie Romagne !
Pour commencer… savez-vous où se trouve l’Emilie-Romagne ?
L’Emilie-Romagne est une région du nord de l’Italie, voisine de la Toscane, et composée de deux régions historiques : l’Émilie et la Romagne. Elle s’étend de la plaine du Pô au nord jusqu’aux monts Apennins au sud.
L’est et le sud de la région se situent sur la côte Adriatique, avec de nombreuses stations balnéaires comme Rimini et ses vastes plages.
La ville de Bologne, 7ème plus grande ville d’Italie avec environ 390 000 habitants est une capitale qui a su garder son identité d’authentique ville médiévale, parfaitement préservée.
Suivez le guide et prenez votre temps… Je vous donne dix belles raisons de visiter Bologne !
Bologne, qualifiée de “dotta, rossa e grassa”, autrement dit… « savante, rouge et grasse » a tous les atouts pour séduire les amateurs de culture et d’agriculture !
1/ Vous attarder (et vous attabler) dans le coeur historique de la ville
Le coeur historique de Bologne s’est organisé autour de la Piazza Maggiore qui constitue le point de départ de la visite du centre-ville. C’est dans ce quartier que j’ai élu domicile pour quelques jours. Un vrai bonheur de se réveiller au milieu de tant de beauté… La Piazza Maggiore est un lieu de vie toujours très animé que j’ai adoré dans la journée comme en soirée !
La place est totalement investie par des édifices religieux et des palais médiévaux. Je vous conseille de commencer la visite par l’imposante Basilique San Petronio, une basilique d’architecture gothique dédiée à San Petrone, évêque au Ve siècle devenu le Saint patron de la ville
Vous constaterez que plusieurs palais médiévaux du XIIIe siècle encadrent la Basilique, dont le Palazzo del Podesta qui est surmonté d’une grande tour et le Palazzo Re Enzo qui doit son nom au roi Enzo de Sicile.
Le Palazzo d’Accursio, immense palais du XIVe siècle, juste à côté, abrite un musée ainsi que l’hôtel de ville de Bologne depuis 1336. La statue du pape Grégoire XIII, prélat Bolognais qui fit adopter le calendrier grégorien en orne son portail principal depuis 1580.
De l’autre côté de la place Maggiore, le Palazzo dei Banchi, avec sa longue façade et son grand portique avait à l’origine été conçu pour cacher les ruelles du mercato di Mezzo, à l’arrière de la place. Dans le prolongement de la Piazza Maggiore, impossible de manquer la Piazza Nettuno qui doit son nom à la superbe fontaine sculptée par Jean Bologne en 1565 et met en scène Neptune, le Dieu de la Mer. A ses pieds, quatre anges chérubins représentent les vents, et quatre sirènes symbolisent les continents connus au XVIe siècle. À l’est de la Piazza Maggiore, les rues qui entourent la Via Clavature occupent le site de l’ancienne ville romaine dont la via Rizzoli, très fréquentée est l’ancienne voie romaine « Via aemilia ». Ce quartier appelé Quadrilatero est investi par les stands du marché del Mezzo, les terrasses des cafés et restaurants et les épiceries fines aux étalages gargantuesques.
Mon conseil… Baladez-vous sans but dans le quartier, sous les arcades et portiques classés par l’Unesco, regardez les Bolognais vivre et attablez-vous à une terrasse devant un espresso, un Spritz, un verre de Pignoletto ou de Lambrusco. Bonheur instantané garanti !
2/ Flâner dans les ruelles sous les portiques de Bologne et découvrir ses canaux secrets
Bologne est une « slow-city » idéale à découvrir à pied, puisque tout le centre est pratiquement piétonnier. Une des particularités de la ville réside dans les innombrables portiques qui la parcourent !
Édifiés à partir du XIIe siècle dans la capitale d’Emilie-Romagne, les portiques de Bologne et leur réseau d’arcades s’étendent sur 62 kilomètres dans la cité médiévale, dont 42 km en son coeur. En bois, en pierre ou en brique, ils couvrent des rues, des places, des passages et des trottoirs.
A l’origine, la création des portiques est liée à la fondation en 1088 de l’Université de Bologne. L’arrivée massive d’étudiants d’Italie et d’Europe a nécessité la construction de nouveaux logements. Le système d’arcades a ainsi permis d’augmenter l’offre de logements de la ville en gagnant de l’espace sur la rue et en bâtissant au-dessus des arcades. Les portiques constituent désormais un abri bien pratique contre le mauvais temps ou le soleil et accueillent des boutiques ou ateliers d’artisans.
Douze ensembles de portiques ont récemment été inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Un portique couvert qui mène au sanctuaire de San Luca sur 3,8 kilomètres avec 664 arches, constitue le plus long de ce type dans le monde.
En arrivant à la gare de Bologne, j’ai remonté la Via Indipendenza jusqu’au quartier de la Piazza Maggiore où je résidais, totalement sous les arcades et leurs nombreux commerces, bars… Très agréable quand on arrive dans la ville. Ce que l’on connaît moins de Bologne, et qui ne saute pas aux yeux… c’est que la ville possédait aussi de nombreux canaux, dont la plupart ont été recouverts.
Dans un quartier de la ville connu sous le nom de « petite Venise », vous découvrirez la célèbre Finestrella, une petite fenêtre de la via Piella ouverte sur le « Canale delle Moline » bloqué entre les maisons et caché à la vue des passants.
3/ Admirer la vue panoramique sur Bologne depuis le sommet de la tour Asinelli
Impossible de ne pas voir les deux tours penchées quand vous vous promenez dans Bologne ! Ces deux impressionnantes structures, symboles de Bologne captent immédiatement le regard, comme des phares dans une ville.
La Torre degli Asinelli est la plus haute tour médiévale penchée du monde, avec ses 97,2 mètres et ses 498 marches en bois.
La Torre Garisenda quant à elle est haute de 48,16 m avec une inclinaison de 3,22°. Presqu’autant que la tour de Pise qui a une inclinaison de 3,9°. À l’origine, elle mesurait environ 60 m, mais une partie de la tour a été démolie en 1360 de peur qu’elle ne s’effondre suite à un glissement de terrain qui la faisait s’incliner et la rendait dangereuse. La tour est fermée au public. Il faut dire qu’elle penche sérieusement !
Le nom des tours proviendrait de celui des familles qui les ont financées entre 1109 et 1119. Durant le Moyen Âge, une centaine de tours de pierre s’érigeaient ainsi dans la ville de Bologne, dans un but défensif, mais aussi comme symboles de la puissance et de la richesse des grandes familles.
Aujourd’hui, 24 tours ont survécu aux conditions météorologiques, aux guerres, aux séismes et aux incendies. dont les deux tours penchées.
Vous êtes prêt à en prendre plein la vue ? Alors, n’hésitez-pas à grimper les 498 marches qui vous séparent d’une vue panoramique imprenable sur les toits rouges de Bologne, la Cathédrale et la Piazza Maggiore.
Claustrophobes s’abstenir… Avec la chaleur et le port du masque, la montée a été un peu difficile… Mais la vue à l’arrivée en valait largement le coup !
Il faut réserver son billet sur le site de Bologna Welcome, l’office de tourisme de Bologne ou directement dans leurs bureaux, piazza Maggiore ou sur le site des Due Torri. Prix d’entrée adulte : 5 €.
4/ Visiter la Basilique, la Cathédrale et les nombreuses églises de Bologne
Difficile d’évoquer tous les édifices religieux de Bologne ! J’ai visité de nombreuses églises, mais ne vais vous parler que de trois sites principaux :
> La Basilique San Petronio, dédiée au Saint-patron de la ville et située sur la Piazza Maggiore. Cette basilique gothique colossale est la cinquième plus grande au monde, avec 132 m de long, 66 m de large et 47 m de haut, même si sa façade ne laisse pas du tout supposer ses dimensions intérieures. Sa construction, commencée en 1390 n’a jamais été terminée et la façade principale est restée à ce jour inachevée, raison pour laquelle, seul le niveau inférieur a reçu des revêtements de pierre d’Istrie blanche et de marbre rose de Vérone.
Les Bolonais souhaitaient construire la plus grande basilique du monde. Mais le Pape ne pouvant tolérer l’idée qu’il y ait à Bologne une basilique plus vaste que l’église Saint-Pierre de Rome décida d’offrir une nouvelle aile à l’Université de Bologne, placée juste à côté de la basilique : un moyen détourné de bloquer l’étendue de sa construction !
A l’intérieur, l’espace est impressionnant et manque un peu d’intimité pour moi.
On peut voir sur le sol du bas-côté oriental la « Méridienne de Cassini », longue de 67,7 m. Cette ligne est produite en enregistrant la position de la lumière du soleil sur le sol à midi chaque jour de l’année (à partir d’un petit trou en haut d’un mur de l’église). Chaque jour, la position est légèrement différente, et une fois réunis, les tracés créent la ligne Cassini. Au 16ème siècle, c’était une information très utile pour permettre à Cassini et d’autres scientifiques d’en apprendre beaucoup sur les planètes, le mouvement de la terre autour du soleil et d’autres informations astronomiques. On admire également à l’intérieur de la Basilique vingt-deux chapelles richement décorées appartenant aux familles donatrices de l’époque, et au-dessus du grand autel l’orgue le plus ancien d’Italie.
> La Cathédrale di San Pietro construite vers l’an 1000, détruite par un incendie en 1131 puis par un tremblement de terre en 1222, a été baptisée « Metropolitana » en 1582 par le pape Grégoire XIII. L’édifice a subi de nombreux changements au cours des siècles et a perdu toute trace du style gothique romain initial qui le caractérisait. Son aspect actuel date de la restructuration de 1605. L’intérieur gigantesque impose un style fortement baroque. La cathédrale abrite une Pietà d’Alfonso Lombardi (1522), composée de huit sculptures en terre cuite, une superbe Annonciation de Ludovico Carracci, deux lions-bénitiers en marbre qui ornaient la cathédrale romane antérieure, ainsi que d’autres belles œuvres d’art. Le clocher de la cathédrale se trouve dans la deuxième plus haute tour de la ville (70 mètres).
> La Basilique de Santo Stefano sur la jolie place du même nom se caractérise par un ensemble de bâtiments qui formaient à l’origine le complexe de sept églises. (L’église du Crucifix, la Basilique del Sepolcro, l’église de San Vitale et Sant’Agricola, la cour de Pilate, l’église du Martyrium, le cloître médiéval et le musée de Santo Stefano). Il s’agit désormais d’un ensemble de quatre églises dans lequel chapelles, cryptes et cloîtres dégagent une atmosphère d’une grande sérénité dans une lumière très douce. C’est incontestablement le lieu spirituel que j’ai préféré à Bologne !
5/ Visiter l’ancienne Université et les Musées de Bologne
J’ai beaucoup aimé visiter la première université d’Europe (médecine), créée à Bologne en 1088 sur la Piazza Maggiore. C’est dans l’Archiginnasio, un très beau bâtiment historique du centre-ville qu’étaient donnés les cours au Moyen-Age. On y ressent toujours la présence prestigieuse des grands savants qui en ont fréquenté les bancs.
L’architecture du lieu est impressionnante. En entrant, on traverse un long portique avec 30 arcs décorés de centaines d’armoiries et deux loggias aux étages supérieurs. On accède ensuite à deux salles de classe très décorées qui accueillaient autrefois les artistes et les législateurs. Une grande partie de l’édifice est aujourd’hui reconvertie en bibliothèque à laquelle les touristes ne peuvent pas accéder, mais peuvent en avoir un bon aperçu. Des milliers de livres, classés par thématique sont exposés. J’ai eu très envie de les ouvrir !
Je suis enfin arrivée dans la plus belle salle de l’ancienne université : le théâtre d’anatomie. On se croirait dans une salle de théâtre ou d’opéra, mais cet impressionnant théâtre anatomique construit en bois de cèdre et sapin au XVIIème siècle était en fait le lieu des autopsies et dissections humaines pratiquées par la faculté de médecine pour enseigner l’anatomie aux étudiants.
Il y a de très nombreux autres musées à Bologne, que je n’ai pas eu le temps de visiter : La Pinacothèque Nationale, plus grand musée d’art de la ville. Le Palazzo Poggi Museum, un musée d’histoire naturelle qui présente les collections de l’ancien Institut des sciences datant du XIX siècle. Le Musée Archéologique de la ville, Le Musée de l’histoire de Bologne, Le Musée d’art Moderne de Bologne (MAMbo), Le Museo Ducati qui présente des centaines de motos de la célèbre marque italienne…
6/ Eveiller vos papilles dans les marchés et les nombreuses boutiques d’alimentation
L’Emilie est le paradis de la gastronomie et des épicuriens ! Trois marchés qui regorgent de bons produits vous attendent.
> Le Mercato Delle Erbe. C’est un marché couvert où l’on trouve de nombreux étals et boutiques traditionnelles de fruits, légumes, pain, charcuterie, fromages, viandes et boissons, mais aussi des bars et restaurants. Fréquenté par les bolognais et les touristes, c’est un endroit très sympa où l’on peut déjeuner ou dîner tous les jours (horaires dans les infos pratiques). L’entrée principale est située Via San Gervasio. Il y a de nombreux restaurants autour du marché dont le Banco32. Une cuisine fraîche et locale que je vous recommande vivement !
> Le Mercato della Terra, marché en plein air où vous pouvez trouver des producteurs adeptes de la philosophie Slow Food, Egalement appelé marché Ritrovato, le marché des agriculteurs offre un large choix de produits locaux frais provenant de la campagne bolognaise. (horaires dans les infos pratiques).
> Le Mercato di Mezzo. C’est un marché couvert situé Via Clavature dans le quartier animé du Quadrilatero, haut-lieu de la tradition gastronomique de la ville depuis le moyen âge. Le spectacle du marché s’étend en fait dans le quartier à travers un réseau de rues étroites qui portent presque toutes le noms du type d’artisans ou de commerçants que l’on peut y trouver (Drapperie (draperies), Degli Orefici (orfèvres), Clavature (serruriers), Pescherie Vecchie (poissonniers dans l’ancien marché aux poissons). Horaires dans les infos pratiques.
N’hésitez pas à pousser la porte des très beaux commerces du quartier qui ressemblent à des établissements de luxe. Ce sont de véritables cavernes d’Ali Baba où sont fièrement exhibés les produits mythiques de la région : des pâtes (tortellini, lasagnes, tagliatelles, tortelloni à la ricotta et aux légumes), Prosciutto de Parme ou de Modène, Culatello de Zibello, Crescentine, Parmiggiano reggiano, Mortadella de Bologne et tous les types imaginables de salame et de saucisse, Vinaigre balsamique de Modène et les excellents vins pétillants locaux comme le Lambrusco, le Pignoletto ou le Prosecco…
Délices et tentations à tous les coins de rues ! Laissez-vous aussi tenter par une sublime glace artisanale dans la boutique Galliera49. Les glaces, sorbets et granités sont confectionnés uniquement avec des produits bio et locaux.
7/ Rencontrer des producteurs dans les environs de Bologne
C’est grâce à Katia, créatrice d’Emila Storytellers que j’ai rencontré des producteurs qui fabriquent dans leurs entreprises familiales de petite taille les produits d’excellence de la région. Tous des produits labellisés D.O.P, l’équivalent de l’A.O.P en France. Au programme, durant deux jours, visite d’une fabrique de proschiutto DOP, de parmiggiano DOP, de vinaigre balsamique DOP et de Lambrusco DOC.
Je vous raconte tout cela de façon détaillée dans de prochains articles !
8/ Prendre un cours de cuisine familiale traditionnelle
Entre deux visites chez les producteurs, j’ai rencontré Ilaria, la cheffe aussi joyeuse que talentueuse de Bologna Gourmet qui m’a fait découvrir les meilleures boutiques du mercado del mezzo où nous avons fait quelques achats avant de m’initier aux secrets de la cuisine bolognaise chez elle.
Au menu, des plats typiques de la riche tradition culinaire populaire et ancienne de Bologne : tagliatelles al ragù et cotoletta alla Petroniana. Recettes très prochainement dans le blog !
Le tout, accompagné d’un verre de Sangiovese, un vin rouge d’Emilie Romagne, issu de l’un des plus anciens cépages italiens.
9/ Prendre l’air en faisant une balade dans le parc de Montagnola
Il s’agit du jardin le plus ancien de la ville situé entre la gare et la via Indipendenzia qui mène à la Piazza Maggiore et au coeur historique de Bologne.
C’est un endroit idéal pour prendre un bol d’air frais entre deux visites de musées, églises et vieux quartiers…. Il règne une ambiance très décontractée dans ce jardin ombragé avec un grand bassin où certains se baladent, d’autres déjeunent sur l’herbe, prennent un verre dans les petits cafés aménagés, font du Taï Chi ou se reposent sur les bancs et les pelouses. Une poche de nature idéale au coeur de Bologne.
10/ Rapporter des souvenirs !
Le plus difficile pour vous sera de faire votre choix et de pouvoir rapporter vos souvenirs culinaires dans vos bagages en avion !
Parmiggiano Reggiano, jambon prosciutto, mortadelle et toutes autres formes de charcuterie, pâtes, vinaigre balsamique, Lambrusco et autres vins de la région, huile d’olive…
Vous trouverez tout cela et bien plus encore dans les boutiques spécialisées de Bologne ou directement chez les producteurs. Je ne peux que vous encourager à rencontrer les producteurs pour mieux connaître leurs produits, les déguster et les comparer avant l’achat, et faire vos achats au meilleur prix !
Infos pratiques
Par les airs avec Air France (2 à 4 vols directs par jour en direction de Bologne) ou Ryanair (1 vol par jour entre Paris-Beauvais et l’aéroport de Bologne). Vous arriverez à l’aéroport international Guglielmo Marconi, à environ 6 km au nord-ouest de Bologne.
- Aerobus Ces bus relient l’aéroport à la gare centrale et au centre-ville en 35 minutes environ. La première navette part de l’aéroport à 5h30, la dernière à 0h15 ; de la gare, la première navette part à 5h, la dernière à 23h35. De 7h à 21h30, le bus relie l’aéroport à la gare toutes les 11 minutes. On peut également les billets en ligne.
- Marconi Express Cette navette monorail relie l’aéroport à la gare en un peu plus de 7 minutes, avec une fréquence de 4 minutes.
- Taxi Deux compagnies de taxi desservent l’aéroport, Cotabo et C.A.T. Radiotaxi Bologna. Le tarif de la course pour le centre-ville est de 15 euros plus 0,50 euros par valise les jours ouvrés, et de 18 euros plus 0,50 euros par valise les jours fériés et le soir.
Par le train. Personnellement, j’ai pris un vol Nantes-Pise, puis un train Pise-Bologne. Horaires et tarifs sur Trainline.
De nombreux trains vous desservent Bologne si vous êtes dans le nord ou le centre de l’Italie :
- Milan est à 65 minutes,
- Florence est à 37 minutes,
- Rome est à 2h20,
- Venise est à 2h
En voiture. Le réseau routier d’autoroutes, de nationales et de routes régionales permet d’accéder facilement à Bologne. L’autoroute de référence est la A1 Milano-Napoli, qui dessert Bologne.
Bologne est située au centre du nord Italien dans les petites alpes et bénéficie d’un climat continental. Les hivers sont rugueux et la neige peut tomber souvent entre décembre et Février avec des températures quotidiennes souvent inférieures à zéro. les étés sont généralement très chauds, surtout en Juillet Août.
Voici les meilleures périodes :
Mai : Temps agréable dans la plaine du Pô et peu de baigneurs sur les plages de Rimini.
Juin-août : Les festivals de musique se succèdent tout l’été de Bologne à Ravenne.
Septembre : Idéal pour une randonnée dans le Parco Nazionale dell’Appennino Tosco-Emiliano.
Nombreux hôtels et logements à louer dans le centre de Bologne.
J’ai loué une sorte d’appart hôtel avec une grande chambre très moderne avec wifi-télé-petit frigo-bouilloire…, une belle salle de bain et un accès à une cuisine commune bien équipée en plein centre de Bologne, à deux pas de la piazza Maggiore sur Booking.com.
Vous pouvez aussi faire l’expérience de l’agritourisme dans les collines qui entourent Bologne, si vous êtes motorisés.
Vous trouverez de nombreux bons restaurants où les chefs adeptes de la cuisine slow-food préparent avec passion des spécialités locales, comme les tagliatelles al ragù, les tortellini in brodo (au bouillon), le risotto al parmigiano e tartufo (risotto au parmesan et à la truffe), des tortelloni di ricotta o burro e salvia (tortelloni à la ricotta avec du beurre à la sauge), des polpette (boulettes de viande ou de poisson)…
– Le « Sangiovese« . La trattoria m’a été conseillé par Daniela qui travaille en famille dans l’atelier Le Sfogline où sont réalisées à la main les différentes pâtes servies dans ce restaurant. Allez acheter des pâtes chez Daniela ! Elle parle parfaitement français et vous pourrez peut-être assister à la confection des pâtes le matin.
– La Trattoria Anna-Maria, une institution dans le quartier des deux tours.
– La Pizzeria O Fiore Mio où j’achetais des pizzas à emporter. Savoureuses et réalisées avec des légumes de saison.
J’ai aussi très souvent mangé dans les marchés !
– Le Mercato Delle Erbe : Marché couvert ouvert du lundi au samedi de 07h00 à 19h30. On y déjeune ou dîne de 12h à 14h30 et de 19h à 24h en semaine et de 11h à 15h, le dimanche. Il y a de nombreux restaurants autour du marché. J’ai aimé déjeuner au Banco32. Cuisine de la mer et végétarienne.
– Le Mercato dellaTerre : Marché en plein air des producteurs adeptes de Slow Food, Egalement appelé marché Ritrovato. Ouvert tous les samedis matin de 9h30 à 14h en hiver et le lundi soir de 17h30 à 21h30 en été.
> Le Mercato di Mezzo : Marché couvert situé Via Clavature dans le quartier du Quadrilatero, haut-lieu de la tradition gastronomique de la ville depuis le moyen âge. Ouvert tous les jours de 9h à minuit.
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