Premiers pas hésitants d’une voyageuse solo à Bogota…
Deuxième étape de mon voyage en Amérique du sud après l’Equateur, Bogota en Colombie !
J’arrive début janvier, seule et pas très rassurée dans la 3ème capitale la plus haute d’Amérique latine, à 2 800 mètres d’altitude. Le ciel est gris, il fait froid et Je me sens un peu oppressée… Je le suis encore un peu plus lorsque le chauffeur envoyé par mon hôtel à l’aéroport me donne ses consignes : “Faites attention aux taxis. Ne prenez pas n’importe lequel, les chauffeurs ou des complices peuvent vous agresser au milieu du trajet… Ne sortez pas après 18 heures vous pouvez vous faire enlever… Ne vous éloignez pas trop de votre hôtel ”. Même si l’image de Bogota a évolué dans le bon sens ces dernières années, la capitale est toujours considérée comme dangereuse par ses propres habitants.
Bogota compte une population de plus de 8 millions d’habitants et présente l’aspect d’une grande ville occidentale où se mêle quartiers historique et quartiers modernes. Le centre de la ville est surplombé par Monserrate, une montagne qui domine Bogota à 3150 mètres de hauteur. L’hôtel Muisca où je vais séjourner se trouve dans le quartier colonial de La Candelaria connu pour ses vieilles maisons traditionnelles et ses ruelles pavées. L’accueil dans mon petit hôtel est chaleureux, et, forte de toutes les recommandations que l’on m’a faites, je pars à la découverte de Bogota réconfortée par la gentillesse des premiers colombiens rencontrés.
Pour me familiariser en douceur avec l’ambiance de la ville, je pars à la découverte du joli quartier de La Candelaria.
Avant de quitter Bogota, et entre deux visites sous des orages apocalyptiques et des pluies diluviennes, je suis allée rencontrer les membres de l’association Proyectar sin fronteras (Projets sans frontières), une super ONG franco-colombienne qui oeuvre notamment dans le quartier défavorisé de Santa Rosa à Bogota.
Ce quartier situé dans la localité de San Cristobal, au sud de Bogota est un exemple parfait de zones de post-conflit où cohabitent dans des espaces très restreints, la population historique du lieu, des déplacés internes (qui ont fui la violence du conflit), des démobilisés des différents groupes armés et des gangs qui contrôlent le trafic de drogue. Les responsables de « Proyectar sin fronteras » luttent contre la pauvreté et l’exclusion dans ces quartiers, en menant des projets éducatifs, en favorisant l’accès à l’eau potable et en accompagnant la population dans la production d’une agriculture saine et propre. De belles initiatives à encourager !
Les rencontres avec la population et les balades dans les quartiers historiques m’ont fait débuter en douceur mon séjour à Bogota. Au programme des jours suivants, immersion dans le Musée de l’Or et dans le Musée Botéro, deux hauts-lieux de l’histoire et de la culture colombienne. Je vais me régaler !
Bonjour Hélène
Bravo pour votre étape à Bogota. Avec mon mari nous y sommes allés en juillet 2017 et avons été enthousiasmés par les deux musées de l’Or et Botero. Vous les faites parfaitement revivre.
Comme vous j’ai pris de nombreuses photos. Néanmoins j’ai un trou de mémoire : à titre d’information auriez vous pris une peinture de Fernand Léger ? Je suis historienne de l’art d’où ma question.
Continuez comme cela. Cordialement
Bonjour Odile et merci de vos encouragements ! Après quelques recherches, j’ai trouvé deux photos de tableaux de Fernand Léger. Je vous les fait parvenir par mail, en espérant que cela vous rendra service !
Merci de me suivre dans mes aventures…
Bien cordialement.