La lagune de Quilotoa, un grand cratère de volcan d’une beauté rare…
Après une nuit passée dans la ville de Latacunga, le point de départ des randonneurs qui parcourent le volcan Quilotoa et le volcan Cotopaxi, nous arrivons dans une région aux paysages d’une beauté sauvage. Les montagnes environnantes sont couvertes d’un patchwork de cultures et j’admire le travail des populations andines à exploiter le relief difficile sur lequel elles vivent.
La région de la lagune de Quilotoa, déclarée réserve écologique par le Service National des Parcs, offre un panorama sublime.
Je suis les panneaux et emprunte un sentier qui me mène vers un spectacle inoubliable ! Je dois reconnaître que je suis “scotchée” par la vue que m’offre la lagune de Quilotoa, qui emplit le cratère du volcan.
Je ne m’attendais pas à une étendue d’eau aussi vaste et à un tel nuancier de couleurs ! Le cratère du volcan s’est transformé en une magnifique lagune aux couleurs qui varient entre des teintes de bleus et de verts selon la présence du soleil et des nuages. C’est magnifique !
Arrivée au bord de la lagune, trois possibilités de randonnées sont proposées aux visiteurs : la descente dans le cratère, le tour du cratère et le trajet jusqu’au village de Chugchillan. La descente permet d’approcher la lagune et d’y faire un tour de kayak si l’on en a envie. Le tour du cratère, très beau à faire permet de pouvoir l’admirer sous différents points de vue, mais il faut prévoir 4 ou 5 heures de trek, et la rando jusqu’à Chugchillan nécessite quant à elle 6 heures.
Etant limitée en temps et pas vraiment équipée pour un trek, je choisis de descendre au bord du cratère…
Je choisi de descendre faire une randonnée jusqu’aux bords de la lagune. Départ sur la crête à 4 000 mètres d’altitude pour arriver 45 minutes de descente plus tard à 3 800 mètres au bord de l’eau. Le sentier de sable et de graviers sinueux me mène directement au coeur du volcan !
C’est assez fascinant de se dire que l’on est dans le cratère d’un volcan, et je savoure… Je savoure un peu moins la remontée qui n’est pas franchement facile, voire même carrément éprouvante… Il fait très chaud, la paroi est abrupte, la marche dans le sable dans lequel on s’enfonce au milieu de petits buissons épineux est pénible et j’ai le souffle poussif, à cette altitude. Je commence cette ascension à pied, mais je n’en vois pas le bout… Je prends donc la décision d’avoir recours à un cheval au bout d’une centaine de mètres pour remonter ! Il m’en coûtera 10 $, mais il faut savoir reconnaître ses limites…
Je poursuis mon voyage en direction de l’Amazonie par la petite ville de Banos et sa région, célèbre pour ses sources d’eaux chaudes, ses parcours de rafting et ses cascades.
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